21. juin 2018

Transfaire: Bénévolat le pont entre économie et social

Le bénévolat, une passerelle entre les entreprises et les organisations caritatives
Depuis peu, outre le programme Job Caddie, le programme SeitenWechsel/transfaire de la SSUP offre également la possibilité aux professionnels de l’économie de mettre à disposition leur savoir-faire en tant que bénévoles dans le domaine social. SeitenWechsel/transfaire propose des interventions sur mesure aux entreprises intéressées mais dont les contacts font défaut dans le domaine social.

Le bénévolat, une passerelle entre les entreprises et les organisations caritatives
Les personnes s’engageant bénévolement pour une cause mettent leurs propres ressources à disposition de celle-ci. Parfois, leurs mains sont sollicitées et une aide concrète et physique est requise; c’est le bénévolat «hands on». Parfois, il est fait appel à des têtes, des esprits qui pensent par eux-mêmes en se basant sur leurs compétences spécifiques; c’est une contribution «skills based». Cette dernière forme de bénévolat est de plus en plus demandée. Depuis plusieurs années déjà, dans le cadre de son programme de mentoring, Job Caddie, la SSUP met en relation des bénévoles aux compétences spécifiques confirmées et des jeunes débutant dans la vie professionnelle. Depuis peu, un autre programme de la SSUP, Seitenwechsel/transfaire, intègre dans son portefeuille ce même type de bénévolat, dans un premier temps sous forme d’un projet pilote pour une cliente de longue date: il s’agit de trouver des bénévoles compétents pour assister et conseiller des institutions sociales sur certains points précis, une question de marketing, par exemple, ou un problème juridique, pour le traitement desquels les ressources manquent. Grâce à l’entremise de la SSUP, les institutions bénéficient du soutien d’un spécialiste et du regard d’un tiers sur leur problème. Cette aide est limitée dans le temps (nombre d’heures mises à disposition et date finale prédéfinie).[nbsp]

Basée sur des compétences personnelles, cette forme de «corporate volunteering» (le personnel d’une entreprise s’engageant pour une bonne cause) demande à l’entreprise un effort d’organisation; en outre, l’appariement personnel exige de l’expérience et, surtout, du temps. Les entreprises sont donc contentes de pouvoir s’adresser à des organisations intermédiaires qui, à l’instar de SeitenWechsel/transfaire, connaissent, d’une part, les besoins des entreprises et qui, d’autre part, sont capables de regrouper les tâches auprès des institutions à but non lucratif. Pour SeitenWechsel/transfaire, c’est une nouvelle opportunité d’établir des passerelles entre les questions commerciales et les questions sociales.[nbsp]

Les spécialistes de la recherche sur le bénévolat critiqueront peut-être cette démarche, alléguant que les employés de l’économie ne font pas vraiment du bénévolat, dès lors que, durant leur mission de «corporate volunteering», ils continuent à être rémunérés par l’employeur. Les activités bénévoles sont par définition non rémunérées. À cet égard, à proprement parler, ce sont les entreprises qui fournissent des prestations bénévoles. Fort d’une expérience de plus de 20 ans, SeitenWechsel/transfaire sait que les interventions payées par les entreprises et effectuées dans les institutions sociales sont souvent à l’origine d’un engagement bénévole ultérieur de longues années.

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