29. mars 2021
«Five up»: L’engagement à l’ère du numérique
Durant l’été 2020, le nombre d’utilisateurs de l’application a chuté. Des analyses sont actuellement en cours afin de savoir si l’application pourra se faire une place à plus long terme au sein de la société civile et, si oui, à quelles conditions. Les organisations caritatives, les associations et les clubs sont nombreux à créer leurs propres applications – et constatent bien vite que premièrement, leurs applications ne peuvent avoir du succès que si elles ont un très grand nombre d’utilisateurs; que deuxièmement, leurs sections cantonales ou régionales n’utilisent pas ces applications, parce qu’elles considèrent que le simple fait que leur centrale à Zurich ou à Berne les y encourage n’est pas une raison suffisante; que troisièmement, les mises à jour répétées et les développements ultérieurs dépassent largement le budget prévu. Dans le même temps, de plus en plus d’organisations découvrent qu’il est plus judicieux de ne pas créer laborieusement ses propres applications, mais d’utiliser les canaux de communication sociaux largement répandus pour recruter, coordonner et mobiliser ses membres ainsi que des bénévoles. Des scientifiques comme Nadine Klopfenstein de la ZHAW (Institut für Angewandte Medienwissenschaft) estiment que, d’ici cinq ans environ, une majorité d’ONG et d’OBNL utiliseront non seulement les outils numériques mais aussi les canaux sociaux externes au lieu de faire développer des applications coûteuses en interne. C’est dans la logique du monde numérique.
L’évolution du travail bénévole
Tous les cinq ans, la SSUP fait procéder à une enquête auprès de la population sur l’engagement bénévole de celle-ci. Sur cette base, elle publie ensuite le rapport «Observatoire du bénévolat en Suisse». Celui-ci révèle entre autres des tendances, et permet de prévoir comment l’engagement non rémunéré hors de la sphère privée se développera à l’avenir. Même les natifs du numérique (digital natives) sont susceptibles de trouver leur activité bénévole plutôt par le biais d’amis que par Internet. Même les personnes de 90 ans préfèrent faire leurs courses elles-mêmes plutôt que de se faire déposer les aliments devant leur porte. Enfin, de plus en plus de personnes souhaitent des missions flexibles et ponctuelles et peuvent de moins en moins se permettre un engagement régulier et à long terme, en plus de leur emploi et de leur famille. Ces tendances vont renforcer la nécessité pour les organisations d’utiliser des plateformes numériques externes pour gérer leurs volontaires. L’application mobile «Five up» permet aux organisations et aux particuliers de proposer ou de trouver rapidement, facilement et gratuitement des interventions bénévoles qui aient du sens et qui apportent également de la satisfaction et un sentiment d’appartenance.
Informations: https://sgg-ssup.ch/freiwilligenarbeit/five-up-app/