La SSUP a organisé le colloque du «Réseau bénévolat»

Le réseau, dont la SSUP fait aussi partie, a lancé il y a quatre ans un manifeste demandant plus de reconnaissance et de soutien pour le bénévolat au niveau national. Les objectifs du manifeste ne sont pas encore atteints.

Lors du colloque, les participantes et participants ont donc approfondi les questions suivantes:

• Comment renforcer encore davantage l’engagement bénévole en Suisse?
• Où et comment l’État devrait-il apporter son soutien?
• Quel est l’avenir des organisations de bénévoles? Les structures existantes sont-elles viables?

Isabel Schuler, de Pro Futuris, a parfaitement animé la matinée avec un mot de bienvenue de Cornelia Hürzeler, membre du comité exécutif de la SSUP, et de Michael Hein, directeur, ainsi qu’avec des exposés d’entrée en matière de Johan Rochel, Carine Fleury Piqué, Kim Maradan, Isabelle Quinche et Oliver Schneitter Ashton. En outre, le rappeur Greis a fait une petite apparition en tant qu’invité surprise.

Une table ronde a suivi, animée par Annette Schär, responsable Communication de la SSUP. Christoph Steegmans (chef de la sous-division «Politique d’engagement» du ministère fédéral de la Famille, des Personnes âgées, des Femmes et de la Jeunesse, Berlin) et Anton Hörting (chef de la division «Affaires fondamentales de la politique des seniors, de la population et du bénévolat» du ministère fédéral des Affaires sociales, de la Santé, des Soins et de la Protection des consommateurs, Vienne) étaient les invités venus d’Allemagne et d’Autriche.

Ils ont fourni un aperçu de la façon dont nos pays voisins, l’Allemagne et l’Autriche, encouragent le bénévolat de différentes manières au niveau national. Or, en Suisse, il n’existe ni un tel point de contact au niveau fédéral, ni une stratégie en matière de bénévolat. Le conseiller aux États zougois Matthias Michel est l’un des parlementaires suisses qui s’engagent pour un renforcement du bénévolat. Lors du panel, il a participé à la discussion et a transmis les connaissances qu’il a acquises au cours de son activité politique jusqu’à présent.

Durant les ateliers de l’après-midi, les participantes et participants ont ensuite approfondi certaines questions et thématiques.