20. avril 2018
4e Atelier de stimulation sur le bénévolat
Découvrir la société civile de nos voisins
Jeudi 7 juin 2018 de 10h15 à 13h00 au Grand Hôtel d’Yverdon-les-Bains
À côté de l’État et de l’économie, le «Troisième secteur» recouvre des milliers d’associations et de groupes indispensables à la cohésion sociale. Les rapports entre les trois secteurs diffèrent d’un pays à l’autre et sont régulièrement sujets à débat, demandant à être redéfinis. C’est précisément ce qui sera fait le 7 juin.
En Suisse, la société civile comprend plus de 100 000 associations, organisations, collectivités ecclésiastiques, coopératives, mouvements et groupes divers. Dans cette sphère entre l’État, l’économie et le privé, des femmes et des hommes s’organisent par eux-mêmes pour uvrer en faveur du bien commun; ce faisant, ils exercent une influence sur l’opinion publique. Puisqu’en Suisse, le peuple est détenteur de l’autorité politique suprême et que, dans le même temps, de nombreux politiciens et dirigeants de l’économie font partie d’une organisation de la société civile, le rôle de celle-ci est sujet à débat dans une moindre mesure que dans d’autres pays. Des spécialistes venus de France et d’Allemagne font état de l’engagement civique dans leur pays et de l’ancrage de l’engagement politique et économique au sein de leur société civile. Les perspectives françaises et allemandes nous permettent de comprendre plus facilement pourquoi la société civile a un fonctionnement si disparate en Suisse alémanique et dans les régions latines de notre pays.
Edith Archambault a enseigné à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne[nbsp]de 1967 à 2004. Elle a été responsable pour la France du Programme Johns Hopkins de comparaison internationale du secteur sans but lucratif. Spécialiste du Troisième secteur, elle a également été experte auprès de l’ONU et auprès du BIT.
Konstantin Kehl enseigne le management social à la ZHAW (Haute école spécialisée zurichoise). Auparavant, il a uvré au sein du Centrum für soziale Investitionen und Innovationen (CSI) de l’Université de Heidelberg (Allemagne). Ses recherches ont porté sur l’engagement au sein de la société civile allemande dans le cadre du Nationales Forum für Engagement und Partizipation. Pour le gouvernement fédéral allemand, il a été impliqué dans la politique de l’engagement.[nbsp]